Investir dans l’art : ces erreurs à ne pas commettre

L’art contemporain a toujours suscité un attrait singulier, entre fascination pour l’esthétique et opportunité d’investissement prometteuse. Avant de plonger tête la première dans ce monde, ce guide vous propose d’explorer le paysage complexe de l’investissement dans l’art contemporain, en mettant en lumière les atouts, les pièges et les mirages potentiels.

Un rendement en plus values

De nos jours, l’investissement est au cœur de nos préoccupations, que ce soit dans l’immobilier, les actions, les loisirs, et même l’art. Bien qu’il convient de ne pas confondre investissement avec rendement immédiat. L’art, et en particulier l’art contemporain, se distingue des autres formes d’investissement de par sa singularité.

Contrairement aux autres formes d’investissements plus conventionnels, l’art contemporain ne génère pas de flux. La principale source de revenus provient de la plus-value générée à la revente de l’œuvre. Son rendement s’exprime par la différence entre le prix d’achat et celui de revente, divisée par le nombre d’années de détention. Par contre l’art présente un certain nombre d’avantages fiscaux.

Attention a la valeur des artistes

De nombreux professionnels du marché de l’art recommandent d’investir dans des artistes « cotés ». Si cet argument peut sembler rassurant pour l’investisseur, il faut savoir que le marché de l’art n’est pas un marché boursier régulé. La cote d’un artiste est intrinsèquement aléatoire et discontinue, et dépend largement de son actualité ou de celle de ses représentants.

Le marché de l’art est aussi peu liquide et principalement contrôlé par les vendeurs. Les promesses de reprise d’une acquisition à son prix d’achat initial ne sont souvent tenues que dans un marché haussier. Dans le cas contraire, l’acheteur peut se retrouver avec une œuvre dont la valeur a diminué.

Les coûts associés à l’investissement dans l’art

Même si vous êtes convaincu de posséder un bon instinct ou que vous pensez être bien conseillé,  rappeler vous que la majorité des transactions d’art ont un coût. Que vous achetiez chez un marchand ou en salle des ventes, des frais seront souvent incorporés dans le prix de vente.

Attention au frais caché

Attention aussi au divers frais caché de l’art bien qu’il ne génère pas de liquidités, en consomme, principalement sous forme :

  1. d’assurances
  2. de coûts de mise en valeur
  3. de stockage

Tenter sa chance : l’investissement dans l’art est un pari

Malgré toutes ces mises en garde, est-il judicieux de fuir l’art comme un investissement spéculatif ? Est-il réservé à une élite d’initiés ? Non, mais il faut se rappeler que l’investissement dans l’art, comme toute forme d’investissement, comporte une part de risque. Parfois, ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui osent prendre des risques, souvent contre l’avis général. En d’autres termes, en art comme au Loto, 100% des gagnants ont tenté leur chance.

Thomas

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